Etats de superposition
Mikael Arnaud
« Peinture ou pas peinture, la création de Michaël Arnaud est équivoque. C’est là sa richesse à la condition de taire les processus de sa mise en acte. Pour faire simple, comme professionnel des expositions, j’étais étonné de ne voir aucun cartel, cette béquille du discursif qui refuse de reconnaître la très grande puissance du seul visuel. Michaël (et Damien) : mettez des cartels (ça confortera notre rationalité, qui a fait du discours la pensée unique du logos, égarant pour longtemps son autre forme : le mythos) mais omettez volontairement (quel magnifique oxymore !) de mentionner la technique. L’important c’est de voir dans le travail de Michaël Arnaud la retrouvaille avec les éternels : Vinci et le sfumato dans Trajet ligne 28, Renoir et le all-over dans Parterre de fleurs. Et d’autres… »
In Michaël Arnaud, des peintures. Pascal Thevenet, chercheur en esthétique, 2022.
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